
07 Juin Le meilleur du festival des Premiers Vendredis – partie 1
Le 3 juin dernier marquait le coup d’envoi du plus grand festival gastronomique de Montréal, Les Premiers Vendredis.
Cet important rassemblement de camions de rue et kiosques gourmands se déroulant au Parc Olympique s’échelonnera jusqu’au premier vendredi d’octobre, pour un total de cinq rendez-vous.
Comme partenaire média de l’événement, vous pouvez lire ma rubrique Sur la route des Premiers Vendredis où chaque semaine, je pars à la rencontre d’un restaurateur qui aura signalé sa présence. En plus de vous le présenter, je tente également de lui soutirer quelques scoops sur ce qu’il vous réservera le jour J.
Une autre partie de mon mandat consiste à être présent chaque Premiers Vendredis, puis de goûter un maximum de plat pour partager mes best of.
Qu’est-ce qui m’a particulièrement séduit lors de cette première édition (et ce que je vous recommande fortement pour la prochaine) ?
Top 3 — meilleurs plats des Premiers Vendredis de juin
Troisième position
Guédille de homard — Jerry casse-croûte du terroir
Je dois avouer que cette guédille provoque en moi un petit sentiment de nostalgie. On doit remonter en 2015, lors de la première édition du festival Bouffons MTL. Le chef Jérôme Ferrer avait, pour l’occasion, lancé sa roulotte gourmande Europea et de ce fait, créé cette fameuse guédille de homard qui avait littéralement eu un effet monstre. Les gens venaient de partout au Québec pour attendre 1h (et même plus) en ligne uniquement pour un duo guédille de homard + frites de patates douces avec mayonnaise à la truffe.
Cette recette a été léguée à Alain, lorsqu’il prit possession du premier camion de rue Jerry Casse-croûte du terroir en 2017. En 2022, il est toujours l’unique propriétaire de ce foodtruck, mais aussi… de la fameuse recette !
Le secret ? Un pain généreusement beurré de beurre à l’ail puis grillé à la minute, garni d’une rémoulade de céleri-rave au yuzu, de quelques morceaux de pommes vertes, de céleris finement tranchés et d’une belle quantité de homard.
La rémoulade est juteuse, l’acidité de la pomme est tranchante, le yuzu amène une seconde fraîcheur, puis le contraste chaud-froid du pain beurré avec le homard a un effet de « retournes-y » assez flagrant. Il ne manque que les frites de patates douces avec mayonnaise à la truffe pour revivre ce duo parfait !
Prix : Seul 18$, avec poutine 22$
Deuxième position – à égalité
Je n’ai pas pu trancher entre la décadence du quesabirria taco et de la poutine mexicaine… Ils se partagent donc la deuxième position !
Quesabirria taco — Calaveras
Même si une séance de lavage de main fut nécessaire après ma séance de dégustation, je vous confirme que ce temps supplémentaire a largement valu la peine !
Le carnage signé par le restaurant Calaveras débute avec trois tortillas de maïs légèrement huilées, grillées à la minute sur une plancha bien chaude. Une fois ces trois tortillas bien chaudes superposées dans la barquette en bambou, on y dépose une généreuse quantité de cochinita (porc braisé dans son jus), suivi d’une petite louche de ce jus bourré de saveurs, de pico de gallo, de salsa verde, puis une pointe de sauce piquante.
Ne pas vous dire le plaisir que j’ai eu à engloutir ce quesabirria serait vous cacher mon honnêteté !
Un lavage de main avec un fort sentiment de satisfaction s’en est suivi. Malheureusement, le kiosque de Calaveras était présent que pour cette édition. C’est donc un rendez-vous au restaurant le découvrir.
Prix : 10$
Poutine Dirty Martinez — Mi Corazon
L’inventeur de la poutine mexicaine, Rafaël Martinez, revient (presque 10 ans plus tard) avec la version 2.0 de sa Dirty Martinez. Inventée justement dans les premières années des Premiers Vendredis, sa poutine était l’une des plus courus de ces rassemblements. Je m’en souviens comme si c’était hier !
Puisque Mi Corazon pratique aujourd’hui une cuisine entièrement végétale, Rafaël n’a pas pu faire autrement que de la remettre au menu pour la première fois depuis cette transition. Le résultat ? SPLENDIDE !
Par-dessus une montagne de frites à l’assaisonnement secret s’empile fromage végane, chili à base de Soyriso, de pico de gallo et de guacamole. Sitôt dans les mains, on s’empresse d’ajouter une touche de « Cœur Brûlant » – sa propre version de la Valentina —, puis vous avez ici un chef-d’œuvre d’une gourmandise incroyable.
Première position
Duo brochette et asperges – Cuisine Libre
Dans la catégorie « je suis dans un festival de cuisine de rue et je veux manger des légumes », il fallait visiter le chef Clément Boivin à sa nouvelle identité, Cuisine Libre. L’ancien de la Cabane au Pied de Cochon (et la Cabane d’à côté) proposait un plat de brochette de poulet et légumes marinés, accompagné d’une aubergine grillée façon babaganouj, d’une salade de légumes grillés truffés d’herbes fraîches, puis d’un pain plat lui aussi grillé. Que c’était bon ! C’était réellement une vague d’amour printanière, à la fois si fraîche et gourmande. Accompagné d’un énorme bouquet d’asperges al dentedéposé sur une aérienne sauce mousseline, puis parsemé de fromage cheddar.
Mon genre de streetfood ça ! Bravo pour la belle idée de service les asperges de cette manière, qui se mangeaient particulièrement bien en marchant.
Clément et sa brigade de Cuisine Libre seront présents tout l’été, mais offriront un menu différent à chaque rendez-vous.
Prix : Brochette (26$), asperges (21$)
Voici, c’est ce qui conclut mes plats coups de cœur de l’édition de juin. D’ici le prochain rendez-vous le vendredi 1erjuillet prochain, n’oubliez pas lire chaque semaine ma chronique Sur la route des Premiers Vendredis !
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