Le Festival Les Premiers a officiellement joué sa dernière carte de l’année le vendredi 7 octobre dernier, sur une esplanade du Parc Olympique toujours aussi animée et truffée d’un éventail de choix gourmands.
Le thème « BBQ » avait certainement été stratégiquement sélectionné pour amener un peu de chaleur et de réconfort à une soirée automnale où la chaleur n’était pas tout à fait de la partie !
Dans le cadre de mon partenariat média, vous m’avez vu aller à la rencontre de nombreux restaurateurs qui ont fait de ce festival un grand succès, en plus de vous livrer mes « top 3 » de chaque mois (à lire ici, ici, ici et ici). Toutefois, pour cette dernière édition, j’ai décidé de vous faire mon best of de toute la saison, sans ordre précis.
Voici donc mes meilleurs plats des Premiers Vendredis de l’été !
Trois tortillas grillées à la minute sur une plancha, une quantité généreuse de cochinita (porc braisé dans son jus), une louche de ce jus bien gourmand, un peu pico de gallo, de salsa verde et de sauce piquante.
Pour déguster, il n’y a pas de règle, mais plutôt une insinuation : faut s’attendre à se salir les mains.
Le festival est bien terminé, mais il est toujours possible de manger au restaurant. Je vous confirme, ça vaut le détour.
Lire ma rencontre avec la cheffe Elemy.
Comment expliquer le niveau de satisfaction de manger une tranche de poitrine de bœuf fondante, justement assaisonnée avec une complexité comme nul autre une cuisson lente de 8h peut accomplir… Et de manger à même l’os une côte levée de porc avec de la mâche, encore croustillante à l’extérieur… Puis de se nettoyer les papilles avec une salade de choux un tantinet vinaigrée, pour mieux recommencer le processus. Armando’s BBQ fut l’une de mes grandes découvertes de l’été 2022 et selon quelques sources, nous n’avons pas terminé d’entendre parler de lui, avec des projets bien prometteurs pour 2023.
On a hâte ! Pour en savoir plus sur Armando’s BBQ : lisez ma rencontre avec le pitmaster.
Les dumplings de Hungry Diana – Nguyen de son nom —, ne sont pas tout à fait traditionnels, mais on les adore. C’est le juste milieu entre un Banh Bao (pain farci vietnamien), puis le Shen Jian Bao, également un pain farci mais de Shanghai, celui-ci poêlé unilatéralement pour le côté croustillant.
Le trio de textures fluffy, croustillant à l’extérieur et juteux au centre est tellement satisfaisant ! Pour les déguster à la maison, on peut les commander directement par Instagram.
Vraiment une belle découverte, ce « octo-dog » du restaurant La Bêtise. Prenez un takoyaki : un mets japonais composé d’une boule de pieuvre cuite en moule un peu comme une gaufre, puis agrémentée d’une mayonnaise japonaise, d’une seconde un peu plus sucrée et de katsuobushi (bonite séchée), puis le fameux hot-dog à la nord-américaine… Et vous aurez le « octo-dog » !
Je ne sais pas si cette création est disponible au restaurant La Bêtise, mais si ce n’est pas le cas, il y a de quoi mettre de la pression pour l’ajouter au menu.
Servie avec riz, banane plantain et poulet jerk, le plateau Jerk peut sembler bien banal, mais ne l’est pas du tout. J’ai adoré la volaille boucanée extrêmement juteuse, puis juste assez noircie aux extrémités pour nous faire voyager en Jamaïque. La sauce Jerk, très aromatique et complexe, ne fait qu’arrondir le plat en faisant le lien avec le riz et les plantains.
Une assiette poulet jerk livrée directement à la maison en une froide soirée automnale ou hivernale, c’est oui !
D’abord, je vous avertis, le camion de rue Mi Corazon est seulement actif lors d’événements publics ou privés. Cela n’empêche pas d’affirmer que la poutine Dirty Martinez version 2.0, c’est-à-dire 100% végétalienne, est fabuleuse ! D’ailleurs, il paraît que c’est Rafaël, propriétaire du camion depuis plus de 10 ans, qui proposa pour la première fois aux Montréalais la poutine mexicaine. Celle-ci est composée de frites aux assaisonnements secrètes, de chili, de pico de gallo, de guacamole et de fromage végane : j’espère que vous aurez la chance de la déguster un jour.
La brochette de picanha (partie de la haute surlonge de bœuf), savamment assaisonnée de gros sel et cuite sur un churrasco, est peut-être omniprésente au Brésil… Mais ici, c’est tout le contraire. D’abord, la coupe de bœuf picanha est très difficile à trouver en boucherie. Puis, mettre la main sur un barbecue brésilien (churrasco), est possiblement encore plus difficile. Heureusement, le traiteur Churras BBQ existe pour nous faire découvrir une des grandes fiertés du Brésil !
Bien que la viande ne soit pas la plus tendre, elle est incroyablement gouteuse et juteuse. Si vous souhaitez commander une picanha complète et créer votre propre festin brésilien, la boucherie brésilienne Papa Boucher saura grandement vous aider.
Mon gourmand mandat pour le festival Les Premiers Vendredis se termine ici. J’espère vous avoir fait découvrir quelques entreprises d’ici et vous mettre l’eau à la bouche avec leurs créations et mes dégustations J
À l’année prochaine, peut-être !
Pour lire tous les articles « Sur ma route des Premiers Vendredis », c’est ici.
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