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*Prendre note que j’ai eu la chance d’être invité pour déguster une partie de leur menu pendant leur première semaine d’activité. Toutefois, en rien cela ne change mon honnêteté.
Sushi Bloom, cuisine botanique, inspirée et consciencieuse… C’est un restaurant qui prend soin de nous, de l’environnement, de la mer, de la planète. C’est un endroit inspirant, créé par des personnes inspirantes. C’est un havre pour les végétaliens, mais pas que. Le Bloom sushi est le résultat de nombreuses années de recherche et de développement par Dominic Bujold et son équipe en économie durable, en écoresponsabilité et bien certainement en cuisine botanique, c’est-à-dire à base d’ingrédients végétaux. Pour vous situer davantage, le restaurant LOV (4 adresses à Montréal et une à Toronto) est un autre accomplissement de cet entrepreneur visionnaire.
Le Bloom, c’est aussi en quelque sorte un retour aux sources — mais avec un cheminement incroyable —, pour Dominic Bujold, lui qui a fondé Sushi Shop au début des années 2000. Un chemin qui l’a d’ailleurs emmené partout dans le monde, incluant Boston, afin de poursuivre sa mission de minimiser son impact environnemental tout en continuant de laisser sa trace avec la multiplication des restaurants LOV et Bloom, en étudiant l’économie durable à l’Université Harvard.
De la théorie à la pratique
La quête du meilleur sushi végane de cet entrepreneur l’a mené beaucoup plus près qu’il pensait. Après New York, San Francisco, Chicago, l’Asie… C’est sur la Rue Saint-Denis, dans le Quartier latin, que Dominic l’a trouvé. La rencontre avec Christian Manuel Ventura — chef et propriétaire du restaurant Momo Sushi —, a été plus que concluante. La preuve est justement située dans le Vieux-Montréal, où le Bloom Sushi a trouvé niche.
C’était donc clair que les sushis allaient être la vedette de leur projet, mais ces derniers voulaient aller au-delà. On y retrouve donc plusieurs petits plats à partager et des salades, le tout dans un environnement japonisant épuré et raffiné, signé Jacinthe Pilotte (LOV).
D’un côté, on retrouve un long bar invitant propice aux 5 à 7, puis de l’autre côté, une salle à manger un peu plus posée, pour de longues et agréables soirées.
C’est d’ailleurs dans cette salle à manger que je m’y suis attablé pour découvrir une partie du menu, qui sera en constante évolution. Moi et mes invités avons débuté la soirée avec deux salades ; la Bloom, composée de roquettes, de croustilles de shiitake, poire asiatique, pacanes, figues avec une vinaigrette sésame-balsamique, puis la Soba Mango, celle-ci avec des nouilles soba, mangue, chou rouge, coriandre, croustilles de lotus, avec une vinaigrette tamarin et sésame. Coup de cœur unanime pour cette dernière, entre autres grâce au jeu de textures et de la complexité des saveurs.
Le Beyond Roll qui a suivi ; un rouleau impérial frit farci de la simili-viande Beyond Meat était plutôt intéressant, mais je dois donner crédit à la sauce safranée qui venait rehausser les saveurs du rouleau au goût assez neutre – à la limite fade.
La soirée s’est poursuivie avec ce qui compose majoritairement le menu, les sushis. Faites place aux futomakis, hosomakis et nigiris, tous aux saveurs bien distinctes, qui ne nous ont pas laissés indifférents du tout. Cœur de palmier ici, chou-fleur par-là, sans oublier shiitakes, patates douces, betterave, enokis, beyond meat… Les combinaisons sont parfois surprenantes et saisissantes, mais les plus ouverts d’esprits adoreront.
Certaines créations ont été plus convaincantes que d’autres comme le M. Crunch, le Dragon Eyes et le Bollywood. Le premier, composé d’une salade de champignons (shiitake, shimeji, enoki, pleurote), déposée avec panache sur le riz à sushi est sans contredit le meilleur choix pour les amateurs de champignons.
Le Dragon Eyes, quant à lui, est frit et farci de coeur de palmier, de fukujinzuke (condiment japonais à base de légumes) et accompagné d’une sauce à la fois sucrée et épicée. Tandis que la friture lui concède un côté gourmand et une texture craquante, la sauce vient bien jouer son rôle de balancer les saveurs.
Enfin, le classique duo patate douce et aïoli au curry japonais du Bollywood ne peut pas mentir, surtout avec l’aspect craquant de la crevette végane frite, venant ainsi donner un peu de texture à l’onctuosité de la patate douce et de l’avocat.
Qu’est-ce qu’on boit avec des sushis botaniques ? Des cocktails à base de kombucha (ou non), du bon vin issu d’agricultures raisonnées et de sakés. De quoi avoir du plaisir de l’apéro jusqu’à la fin de la soirée.
Maintenant, la question qui tue : des sushis véganes, ça passe ou ça casse ?
Définitivement, ça passe ! Surtout pour les végétaliens et les gens qui sont à la recherche de quelque chose de « nouveau ». Néanmoins, ça ne pourra jamais battre un sushi réalisé en suivant les règles de l’art, avec des poissons et fruits de mer frais, issus d’une pêche durable.
Je recommande ? Oui !
Bloom sushi
Style de restaurant : Végane, asiatique
On s’en tire pour combien : Entrées entre 5$ et 15$, sushis futomakis entre 8$ et 15$ pour 5 morceaux, menu dégustation à partager à 36$ par personne.
On y va quand : Du mardi au samedi soir.
- Instagram : @BloomSushi
- https://bloomsushi.com
- 368 rue Saint-Paul Ouest, Montréal
©Photo image à la une : Patricia Brochu
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