En visite ou de passage à Lyon ? Je ne peux qu’approuver votre choix, surtout si vous aimez bien manger ! Ce n’est pas pour rien qu’on surnomme cette ville la Capitale de la Gastronomie… Elle a d’ailleurs été élu « destination gastronomique de l’année 2023 » par le guide La Liste, rien de moins.
Pour retirer un maximum de ce que la ville peut offrir, je conseille fortement d’y rester au moins trois jours. Entre les musées, les parcs, les quartiers historiques — mais aussi les cafés, les pâtisseries et les restaurants à visiter, je confirme que trois jours sont vite passés.
Avant de vous laisser sur une dizaine d’adresses gourmandes qui, selon moi, méritent votre attention, il peut aussi valoir la peine de faire un « food tour » de la ville. Si cela vous intéresse, allez jeter un œil à Praline et Rosette, qui offre quelques balades gourmandes très sympathiques.
Enfin, à noter que Lyon est une ville extrêmement plaisante à marcher, et le transport en commun est très facile d’utilisation avec métro, autobus et tram. Si vous êtes amateurs de musées, il faut alors prendre la Lyon City Card, qui vous permettra de tous les visiter gratuitement, transport en commun inclus.
Fondé en 1990 par le chef le plus respecté au monde Paul Bocuse, l’Institut est une école de cuisine de renommée internationale. Du lundi au vendredi, midi et soir, le restaurant sert un menu de type « bistronomique » (bistro haut de gamme), avec un rapport qualité/prix parmi les meilleurs de Lyon. À la lumière de Monsieur Paul, on ne sert que la crème des ingrédients qui font la réputation de la région Auvergne-Rhône-Alpes, sans toutefois fermer les yeux sur d’autres produits français d’exception. Dépendant de la saison, attendez-vous à déguster de la Saint-Jacques, de la poule de Bresse, de la truffe du Périgord, sans oublier le Saint-Marcellin de la Mère Richard.
Élu meilleur bar du monde par les « Prix Villegiature Awards » de 2020-2021, Le Dôme tient bien son nom étant niché dans l’emblématique Grand Hôtel-Dieu de Lyon, sous le Dôme Souffot, ce dernier n’affichant pas moins de 32 mètres de hauteur. Le grand espace entièrement ouvert de 500 mètres carrés laisse place à des mobiliers contemporains et un décor plutôt chic. On y déguste des cocktails créatifs rendant honneur à l’endroit, comme le Panthéon, à base de vodka et de thé blanc, avec une touche de liqueur St-Germain, sirop de champagne et jus de citron. Le « Tea time », ainsi qu’un menu « Snack » sont également disponibles.
Si vous recherchez un bar à cocktail plus intime à ambiance tamisé, il faut se rendre à La Baignoire.
On ne retrouve peut-être plus Daniel, ni Denise derrière de bouchon lyonnais, mais cela ne signifie pas du tout qu’il est mal chaussé ! En effet, depuis 2004, c’est un Meilleur Ouvrier de France aux commandes du restaurant, au côté de sa conjointe. Son nom est Joseph Viola qui, après avoir fait ses preuves dans plusieurs restaurants étoilés, décida de rendre honneur à sa façon à la cuisine canaille. Rigueur, qualité des ingrédients, savoir-faire… Rien n’est laissé pour hasard, là où quenelles de brochet, gâteau de foie de volaille, salade lyonnaise, pâté-croûte et pot lyonnais sont rois. D’ailleurs, le chef s’est mérité la distinction du meilleur pâté-croûte au monde en 2009 : nul besoin de dire que c’est un incontournable de l’endroit !
On compte maintenant trois Daniel et Denise à Lyon, l’original étant sur Créqui.
Je vous avertis, on ne passe pas une soirée (ou une partie) à la Brasserie George strictement pour la nourriture. C’est le cas d’un endroit où ce qu’il y a dans l’assiette devient rapidement complémentaire à l’ambiance, à l’environnement, au spectacle… Qui en vaudra chaque centime ! Depuis 1836, cette immense brasserie n’a pas bougé d’un poil — c’est justement ce qui la rend mythique. On débute avec des huîtres, on poursuit avec un tartare de bœuf préparé devant vous, puis une gourmande choucroute de la mer particulièrement d’adon en hiver. On fait descendre le tout avec une bière brassée sur place, ou un pot lyonnais (bouteille de vin au fond très épais, contenant 460ML).
Le Culina Hortus n’est peut-être pas le genre de restaurant qui plaira à tous, mais moi, c’est entièrement dans mes cordes. Ce restaurant, nommé meilleur restaurant végétarien au monde en 2020 offre une cuisine… 100% végétarienne. Le jeune chef prodige en cuisine propose un menu dégustation 7 services à 35 euros les midis, puis un 10 services à 70 euros le soir. Bien que je n’ai pas eu le temps de m’y attabler lors de ma récente visite, il est au plus haut de ma liste pour ma prochaine escapade à Lyon.
À noter que l’équipe a ouvert, en 2022, une sandwicherie gastronomique elle aussi entièrement végétarienne, au nom de Culina in Via. Céleri rôti 12 heures à la broche avec mayonnaise yuzu kosho, fromage frais à la coriandre, sésame et wok de légumes, ou encore un second avec scamorza, oignon confit fumé, fromage frais à la livèche et pickle de graines de moutarde sont deux exemples de création sandwich pour le moins alléchant.
Un incontournable de la ville ! On doit y aller pour le lunch ou l’apéro. On s’installe à l’un des bars à huîtres pour en savourer au moins une douzaine, que l’on accompagnera de quelques autres produits de la mer en arrivage, bien disposés au comptoir. Si c’est davantage l’apéro « fromages-charcuteries » que vous recherchez, c’est aussi l’endroit idéal. Sous le toit des Halles Paul Bocuse, on a la chance d’errer aux côtés de nombreux MOF (Meilleur Ouvrier de France) de plusieurs métiers, allant d’écailler à charcutier. Il faut en profiter !
À mi-chemin entre l’Asie et Lyon, le chef Arnaud Lavardin laisse sa créativité au soin de son talent en proposant une cuisine honnête, bien exécutée qui incite au partage et la convivialité. Pensez okonomiyaki (crêpe japonaise), pain vapeur et dim sum, aux saveurs juste assez dépaysantes. Une autre particularité, le restaurant laisse place à un bar à un bar dédié uniquement à la pâtisserie, dans l’une des deux salles, chapeauté par le chef pâtissier du restaurant la Bijouterie Rémy Havetz.
Caviste de jour, bar à vin de soir avec plus de 150 références : Les Canailles de Raphaël est le nouveau repaire des amoureux de bons pinards à Lyon. C’est le troisième bébé du groupe : Chez Raphaël (bistronomie) et Les Bons Copains de Raphaël (cuisine canaille façon tapas) complète la famille. On profite de la large sélection à prix caviste, que l’on accompagne de « canailleries » : charcuteries, escargots, os à moelle, croque-monsieur truffé… De quoi bien débuter votre soirée.
Après avoir traboulé dans le Vieux Lyon avec les enfants, il faut aller trabouler entre les comptoirs gourmands que propose cette halle gastronomique ! Un lieu ludique où petits et grands trouveront son compte : burger nouveau genre, classique lyonnais, pizza napolitaine, comptoir café et pâtisserie… Ce « food court » est à découvrir !
Pour un très bon café troisième vague, j’ai adoré le Café Mokxa et le Loutsa !
Enfin, par tout hasard, j’ai déniché le tronçon de rue le plus gourmand de la ville… Il se trouve sur la rue Franklin, où l’on peut découvrir l’une des meilleures boucheries/charcuteries de Lyon, un super café troisième vague, une boulangerie artisanale, un salon de thé et gourmandises, un caviste, un chocolatier, ainsi qu’une boutique de thé.
Côté hébergement, c’est au nouvel hôtel The Ruck, à environ 3km du centre-ville, que j’ai eu l’opportunité de loger. Le service était impeccable : toute l’équipe a vraiment à cœur le confort et le bien des clients. Les installations étant neuves, je dois dire que cet aspect ajoute grandement à l’expérience.
L’hôtel est peut-être à 3km du centre-ville, mais en contrepartie, il y a une bouche de métro à 30 secondes à pieds, qui rend le transport très facile d’accès.
Avis aux amateurs de rugby : le stade Matmut, maison de l’équipe professionnelle LOU de Lyon, est situé juste à côté. D’ailleurs, le concept urbain, lifestyle et sportif est très bien assumé !
0 commentaire