Quelques en rafales pour le pitmaster officiel du festival :
Quelle est la clé d’une cuisson « low and slow » ?
La patience. Ne pas ouvrir le couvercle trop souvent et garder le feu constant.
Quelle est ta bête noire ?
Les journées chaudes de l’été. La cuisson prend plus de temps, la gestion du feu est plus difficile… Et le manque de sommeil. Parce que lorsque je cuis, je ne dors pas.
Ce dont tu es le plus fier ?
D’avoir parti mon petit business de rien. 2022 fut une grande année, mais 2023 sera une année tournante pour Armando’s BBQ, avec un possible déménagement vers une cuisine centrale où les gens pourront venir chercher leur commande.
Côté produit, je suis aussi particulièrement fier de ma brisket.
Dans le monde du BBQ, il existe plusieurs styles : Memphis, Kansas, Texas, Caroline, caribéen… Comment décrirais-tu ton style ?
Je garde la tradition du Texas style. Les seules épices que j’utilise sont le sel et le poivre, car c’est la viande que je veux faire rayonner, et pas le mélange d’épices sèches ou la sauce barbecue.
Garder le tout le plus simple possible… Je ne réinvente rien, mais je recherche uniquement la perfection, sans raccourcie.
Un dernier mot ?
Les côtes levées de porc. Ça se mange « pull of the bone » (avec une certaine résistance sur l’os) et non « fall off the bone » (qui se détache facilement de l’os). Trop de gens viennent me voir en disant que celles de leur mère sont encore plus juteuses (de sauce) et tendres, tellement que la viande se détache toute seule de l’os. Pour moi, ça, c’est non. Je cuisine les ribs de style Texas. J’achète du porc de première qualité, je l’assaisonne uniquement de sel et de poivre, je le cuis doucement sans l’avoir bouilli (sacrilège) ou emballé, puis ça se mange avec de la mâche, de la texture… C’est là que l’on peut réellement savourer la viande.
C’est dit !
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