Pâtisseries incontournables de Montréal

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Pâtisseries incontournables de Montréal

Voici une petite liste des pâtisseries à Montréal que j’affectionne particulièrement, et dont je n’ai aucun problème à traverser la ville lorsque j’ai une envie de desserts ou d’une petite gourmandise sur le pouce.

Chacune des pâtisseries mentionnées ci-dessous se distingue par des créations uniques, allant du plus créatif entremets jusqu’au plus classique Paris-Brest. En d’autres termes, je vais chez Patrice Pâtissier pas pour les mêmes raisons que chez Fous desserts, au Sachère ou chez Bazin : elles offrent toutes un style et une manière de travailler bien distincts à eux… Et c’est ça, la beauté de la chose !

Voici donc ma liste personnelle de mes pâtisseries préférées à Montréal, incluant, la (ou les) raison pourquoi j’aime tant leur rendre visite.

 

Si vous êtes un amateur de scones, c’est ici.

Pour les meilleurs croissants ainsi que mes préférés, c’est ici.

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Fraisier de la pâtisserie Chez Potier
Mes pâtisseries incontournables de Montréal

 

Pour des desserts à la fois créatifs et raffinés

 

Chez Potier

Les habitants du Vieux-Montréal, ainsi que tous les Montréalais peuvent enfin se réjouir du retour du chef pâtissier Olivier Potier à Montréal. Les gens qui l’on connut sur la rue Sherbrooke il y a une dizaine d’années peuvent renouer avec quelques classiques qui ont fait sa renommée – à savoir le Carré Doré (un hommage au quartier Le Carré Doré) et sa fameuse tarte au citron, mais surtout d’attester la médecine de ce talentueux chef à travers plusieurs autres créations. Ici, rien n’arrête le chef de travailler avec les meilleurs produits au monde. L’utilisation unique de chocolats pure plantation et grands crus Felchlin, d’une vanille sauvage Pompona ou de micro plantation en Tahiti, des noisettes du Piémont, des Pistaches de Bronte et des meilleurs fruits du Québec en sont la preuve. Même le beurre qui sert à confectionner l’un des meilleurs croissants à Montréal et les autres viennoiseries a soigneusement été sélectionné grâce à son pourcentage plus élevé de matières grasses comparativement aux autres beurres sur le marché canadien. La pâtisserie Chez Potier laissera également place à une épicerie fine et un comptoir prêt-à-manger, chapeauté par le chef de renom Cédric Deslandes, anciennement du restaurant Les Coudes sur la Table.

Mes raisons d’y aller : Le millefeuille, le fraisier (en saison), le carré doré ou l’éclair au chocolat pour la gourmandise. Côté viennoiserie, le croissant pour constater la qualité du beurre et les scones !

 

Fous Desserts

J’ai d’abord découvert Fous Desserts grâce à leurs croissants (mes préférés en ville). Puis, en m’intéressant encore plus à leurs produits et en discutant avec l’équipe, je me suis rapidement rendu compte que Fous Desserts est une pâtisserie unique et qui se distingue pour son côté japonisant. Tout s’explique lorsque l’on rencontre la très charmante copropriétaire Hiroko Fukuhara et que l’on jette un œil en cuisine, où la petite équipe de la cheffe pâtissière Carolle De Boisvilliers est majoritairement d’origine japonaise. En vitrine, on retrouve un brillant amalgame de saveurs et de techniques à la fois d’ici et du Japon. Le résultat est parfois surprenant, mais toujours délicieux !

Mes raisons d’y aller : La tarte à la citrouille à l’automne, lorsque j’ai envie d’un dessert japonisant et pour le latté Hojicha.

 

Sachère Desserts

Lorsque l’on parle de la relève niveau pâtisserie, je pense tout de suite à la cheffe pâtissière Sonya, de Sachère Desserts. Elle a ouvert en toute discrétion sa pâtisserie en 2018, après avoir fait son apprentissage dans quelques grandes tables de la ville comme Graziella et le XO St-James. Dès que j’y ai mis les pieds en 2018, je savais tout de suite que Sachère était un petit bijou. Ses scones m’ont d’abord charmé (parmi les meilleurs à Montréal), puis ses petits cakes, puis sa spécialité, les gâteaux étagés. Le temps fera certainement bien les choses… Et je ne serais pas surpris qu’elle soit encore plus sous les projecteurs dans les années qui suivent.

Mes raisons d’y aller : Célébrer avec un gâteau étagé, les scones et lorsque j’ai envie d’une petite gâterie, simplement.

 

Pâtisserie Rhubarbe

Si plusieurs restaurants sont reconnus pour leur cuisine « du marché », c’est-à-dire en prônant les produits de saison, Rhubarbe est exactement l’équivalent, mais en pâtisserie. La saison froide est particulièrement marquée par des desserts aux profils gourmands où le chocolat, le caramel, la poire et la pistache sont omniprésents, qui laisseront tranquillement place d’abord à la rhubarbe, puis l’abondance des fruits de saison. Stéphanie Labelle, la cheffe pâtissière, prend même plaisir à modifier quelques desserts signatures servis 12 mois par année selon la saison. Son millefeuille classique servi à l’hiver sera donc possiblement additionné de fraises, de groseilles, de framboises ou de bleuets en été, lorsque ces fruits seront gorgés de soleil et de sucre.

Mes raisons d’y aller : L’éclair rhubarbe en saison, le millefeuille, la dacquoise choco-noisettes. Le scone aux airelles est également très bon !

 

Café Bazin

Fruit d’une collaboration bien juteuse entre le chef Antonio Park et le chef pâtissier Bertrand Bazin, le Café Bazin a clairement tout pour ravir les friands de desserts. N’ayez crainte si vous apercevez un sage homme aux lunettes remontées aux sourcils : vous êtes entre de bonnes mains. Ce vétéran de la pâtisserie à Montréal maîtrise non seulement la pâte feuilletée comme un P.K. Subban maîtrise la rondelle*, mais offre la même médecine aux entremets, tartes et cakes. Comment ne pas craquer pour le tout choco ? La tartelette au café, ou la délicatesse du fraisier ?

*Le restaurant Park et le Café Bazin étaient les deux endroits préférés en ville de P.K. Subban, d’où le petit clin d’œil.

Mes raisons d’y aller : La tartelette choco-café (flan au chocolat, surmonté d’une chantilly au café) et/ou le tout-choco, enrobé d’un croquant chocolat et amandes.

 

Boulangerie Jarry

Non seulement on y retrouve l’un des meilleurs pains à Montréal (incluant ma baguette préférée), mais les pâtisseries valent également le détour. Ici, rien n’est laissé au hasard ; de la sélection du beurre, jusqu’à l’utilisation d’une farine de meilleure qualité. L’équipe aime également jouer avec les fruits de saison en les introduisant à l’intérieur d’une pâte feuilletée ou d’une brioche, sur une danoise, ou encore sur une crème pâtissière… Pour la bonne conscience !

Mes raisons d’y aller : La simplicité même… Un croissant et une baguette, puis je suis aux anges. Ah et tant qu’à y être, repartez avec une miche.

 

Ratafia

Bien que le Ratafia ne soit pas une pâtisserie « traditionnelle », c’est à dire avec une belle vitrine bondée de petits plaisirs sucrés, elle mérite amplement sa place comme étant un incontournable à Montréal. En temps « hors-COVID », le Ratafia propose une expérience unique en ville en offrant un menu dégustation de desserts, le tout avec un accord vin/saké/cocktail ou spiritueux. Un menu à la carte est également offert, parfait pour débuter — ou terminer une soirée. Les desserts sont à fois gastronomiques, très créatifs et juste assez bien balancés pour en partager quelques-uns avec les convives. N’hésitez pas à essayer les accords recommandés ! En temps de COVID, l’équipe propose une expérience tout aussi unique à emporter, notamment avec un DIY dessert, un chou de saison et de petits beignets bien « addictifs ».

Mes raisons d’y aller : En temps de COVID, le chou de saison avec quelques petits beignets. Sinon, une fin de soirée bien sucrée guidée par la charmante Sandra.

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Le fameux gâteau Medovik du Ratafia
Là où les classiques français sont rois 

 

Madeleine

Petite confession : comme me rendre à la pâtisserie Madeleine me prend un temps fou, je n’y suis allé qu’une seule fois. Non, ce n’est pas l’emblème de la pâtisserie qui m’a appelé, mais davantage les croissants au feuilletage incroyable et les pâtisseries parfois classiques, parfois plutôt originales. Pensez Paris-Brest, Tropézienne, Saint-Honoré, petits choux, mais aussi quelques tartelettes aux saveurs de saison et selon l’humeur du chef. On tombe d’abord en amour avec la vitrine épurée qui nous donne envie de tout acheter, puis à la délicatesse des crèmes diplomate, mousseline, pâtissière et chantilly.

Mes raisons d’y aller : Assurément un croissant, puis une création du moment !

 

Pâtisserie L’éclaircie

Si l’on considère que l’éclair est une pâtisserie française, eh bien la crème de la crème de ce petit dessert allongé à base de pâte à choux se trouve chez L’éclaircie. Arrivée dans le quartier Le Village fin 2020, cette pâtisserie est le résultat d’un amour sans compromis de Gilles, le chef pâtissier, pour l’éclair. Ici, l’éclair est travaillé de multiples manières, sans tout de même dénaturer le produit. « Ce qu’il y a de plus beau dans les éclairs est que les combinaisons de saveurs sont infinies », explique le chef. Son favori absolu ? Le classique au caramel au beurre. Testé et approuvé.

Mes raisons d’y aller : Un éclair — et rien d’autre ! Mes préférés : pistache-framboise, café et crème chocolat-génoise noisette.

 

Brioche à tête

Avant même qu’il ouvre sa propre pâtisserie, Jonathan avait la réputation de faire la meilleure brioche à Montréal — plus particulièrement, la brioche à tête. Il allait donc de soi que sa spécialité devient sa marque de commerce, mais encore plus, le nom de son sa pâtisserie ! Sous la dorure parfaite de ses brioches, on retrouve une mie parfaitement aérienne, intacte et nette, puis tellement douce au palais que l’on ne peut s’empêcher de replonger (tête première !). La fleur d’oranger est bien présente, sans toutefois venir agacer et déranger la dégustation.

Mes raisons d’y aller : La brioche à tête et les sablés nantais, que l’on ose tartiner de leur confiture maison, avec un café.

 

Duc de Lorraine

Saviez-vous que Duc de Lorraine est l’une des plus anciennes — sinon la plus ancienne —, pâtisserie française de Montréal ? Ce n’est pas pour rien que plusieurs Montréalais traversent la ville pour leur renommé millefeuille, mais aussi pour renouer avec plusieurs classiques intemporels : gâteau Opéra, Paris-Brest, Fraisier, éclair au chocolat et l’un de mes favoris, la religieuse au café. Si certaines recettes n’ont pas changé depuis 1952, ça veut certainement dire quelque chose ?

Mes raisons d’y aller : Religieuse au café et Millefeuille.

  • https://ducdelorraine.ca
  • 5002 Chemin de la Côte-des-Neiges

 

Croissant Croissant

Non, vous ne lisez pas double. Et vous ne verrez pas double non plus, lorsque vous mettrez les pieds à la pâtisserie Croissant Croissant, sur l’Avenue Mont-Royal. Certains diront que c’est trop beau pour être vrai, tandis que d’autres se tairont et passeront à l’action ! Croissant sucré ou salé ? À la lime, au chocolat et caramel fleur de sel, au praliné amandes-noisettes, à l’érable, aux framboises, au marron, aux carottes et fromage à la crème, aux amandes, ou bien… Nature ? Avec les créations salées et de saison, la liste peut être très longue… Alors oui, soyez rassuré que toute rage de pâte feuilletée soit apaisée ici.

Mes raisons d’y aller : Ais-je besoin de renchérir ? 😊

 

Au Kouign-Amann

Pour moi, mes visites à la pâtisserie Au Kouign-Amann ne s’éternisent pas… À moins d’attendre ma dose de beurre en ligne à l’extérieur. Ici, vous trouverez le plus classique des classiques kouign-amann, aussi appelé gâteau au beurre. Servi à la pointe — ou entier pour les intrépides et ambitieux —, ce délice breton est meilleur servi tiède, alors qu’il laissera une mince couche de beurre sur vos doigts lorsque vous prendrez une bouchée qui craque à l’extérieur et qui fond à l’intérieur. Dites-vous que si vous faites la file à l’extérieur, forte chance que votre kouign-amann sera encore tiède !

Mes raisons d’y aller : Une petite part !

 

Pâtisseries italiennes

Lire mon article consacré uniquement aux meilleures pâtisseries italiennes de Montréal.

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Paris-Brest de la pâtisserie Madeleine
Pâtisseries dépaysantes

 

Pâtisserie Coco et Harmonie (quartier chinois)

Je vous révèle un de mes péchés coupables. M’y rendre à toute heure du jour, prendre un petit cabaret et armé de ma pince, je prépare le terrain pour une petite séance d’entraînement… De palais et d’analyse sensorielle. Parce que dans ces pâtisseries, se cachent des textures et ses saveurs parfois tellement surprenantes. La texture du gâteau vapeur, par exemple, sublime. Les arômes subtils du gâteau à saveur de fromage, des brioches à la noix de coco et crème ou de la fameuse brioche la plus prisée de Hong Kong appelée « ananas » (mais qui ne contient aucun ananas)… Pour se faire surprendre, attaquez les (vrais) mochis, ou encore les gâteaux au riz. Unique !

Mes raisons d’y aller : J’essaie de m’en tenir qu’à deux ou trois pâtisseries, soit deux gâteaux éponges (un vapeur et un autre roulé par exemple) de manière à analyser les différences, puis une ou deux brioches, pour faire le même exercice. Un vrai terrain de jeu !

P.S. Si vous allez à la pâtisserie Harmonie, n’oubliez surtout pas de repartir avec un bao, de l’autre côté.

Pâtisserie Coco : 2, rue de la Gauchetière Ouest

Pâtisserie Harmonie : 85, rue de la Gauchetière Ouest

 

Cheskie’s

Un bijou du Mile-End ! Cette boulangerie hassidique est l’exemple même de : faut le voir pour le croire, et faut s’y rendre pour le voir. Parce que si vous pensez que Cheskie’s a un site internet ultra performant avec une boutique en ligne et un Instagram qui fait saliver, vous vous mettez le doigt dans l’œil. J’irais même jusqu’à dire de ne pas aller voir leur compte Instagram, car il est simplement… Affreux. MAIS ! Vous devez absolument vous y rendre un jour. Babka, rugelach, kokosh, couronne au fromage et autres délices kasher vous attendent.

Mes raisons d’y aller : La couronne au fromage et le babka au chocolat. Pour ce dernier, optez pour le petit, avec l’extérieur bien craquant. Une petite bombe de saveur… et de sucres.

  • 359 Rue Bernard Ouest

 

Samos – boulangerie pâtisserie

J’aime tellement me rendre au Samos ! Honnêtement, c’est clairement la pâtisserie la plus sous-estimée du Plateau Mont-Royal. Tout ce qu’ils font est tellement bon, gourmand, réconfortant… Plusieurs recettes sont les mêmes depuis le début, soit il y a une soixantaine d’années, alors qu’ils étaient sur la rue Roy et que le papa livrait le pain de blé à vélo pour la majorité des restaurants « apportez-votre-vin » sur Prince-Arthur. D’ailleurs, ce fameux pain est encore aujourd’hui leur meilleur vendeur, au côté de leur beigne au sucre — qui lui est absolument sublime. Les portions sont généreuses et les prix sont incroyablement doux… Aucune raison de ne pas s’y arrêter la prochaine fois que vous passerez devant.

Mes raisons d’y aller : Un beigne au sucre (la quintessence de la simplicité), la torsade du moment et/ou un énorme strudel.

  • Instagram : @SamosBakeryMTL
  • 4379 Boulevard Saint-Laurent (Plateau Mont-Royal)

 

Kaménista – temporairement fermé

J’ai découvert cette pâtisserie grecque il y a quelques années, pour me rendre compte que c’était un vrai bijou de l’avenue Fairmount. Ici, la pâte phyllo n’a plus de secret pour la famille : elle est déclinée de maintes manières, autant pour des créations sucrées que salées. Le Kaménista se spécialise également en gâteaux sur mesure.

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Gâteau éponge au "bubble tea" à la pâtisserie Coco dans le quartier chinois
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